jeudi 5 janvier 2017

Les 10 expressions à éradiquer en 2017 | article de journal expliqué aux non-francophones

Voici un nouvel article de journal sur l'actualité des mots expliqué aux non francophones !

Alice Develey, journaliste chez le Figaro, nous présente les 10 expressions à éradiquer en 2017, un article très bien rédigé, riche de métaphores et d'expressions propres à la langue française.

Avec les élucidations que j'ai ajoutées au texte et reportées ci-dessous, vous devriez être capables de tout comprendre. Si vous avez des questions, n'hésitez pas à laisser un commentaire ci-dessous.


Voici l'article original sur leFigaro.fr






Pourquoi ?

Allô, à l'huile!
À cause de son homophonie avec l'expression « à l'eau », l'interjection « allô », utilisé pour commencer une conversation au téléphone, a été remplacé par l'expression « à l'huile » par certains farceurs.

À demain, à deux pieds
Il en va de même pour ces deux locutions. « À demain » est homophone de « à deux mains », d'où son confrère « à deux pieds ».


Dictionnaire :

en rouge les mots utiles pour écrire un essai

éradiquer : faire disparaître un mal, une maladie.
bourde : erreur, faute, mensonge ou histoire inventée.
tâcher : essayer.
satané : démoniaque, détestable.
florilège : recueil de choses particulières ou de lectures.
esquisser : commencer un geste ou un mouvement sans l'achever ; tracer vaguement un plan.
sempiternel : long et lassant, ennuyeux, toujours le même, qui se répète indéfiniment.
ponctué : marqué, souligné, accompagné.
enjoué : qui montre de l'enjouement, au caractère allègre, gai.
dégainer : montrer, sortir d'un étui, par exemple un sabre ou une épée.
à deux balles : qui ne vaut rien, de peu de valeur, piètre, médiocre.
faire pan pan : fesser, donner une fessée.
mièvre : affecté, puéril, qui n'est pas naturel.
passer à la casserole : passer un mauvais moment, mourir.
fricassée : mélange de choses diverses.
fine fleur : la crème de la crème, l'élite, le meilleur.
déontologie : ensembles des principes d'un métier, éthique professionnelle.
assener : diriger avec violence vers quelque chose.
guetter : épier, regarder sans se faire apercevoir, sans se faire remarquer.
crispé : ridé, marqué par des rides.
extrader : bannir, livrer une personne d'un état à un autre qui la réclame.
récidive : répétition d'une infraction ou d'une faute déjà commise.
acabit : genre, qualité, sorte.
bûcher : amas de bois destiné à être brûlé.
farceur : bouffon.
impérissable : inépuisable, qui ne périt pas.
embrocher : percer avec une broche ou un autre objet pointu.
pousser la blague : dire une plaisanterie.
larcin : vol de peu d'importance, qui n'implique pas de violence.
alevin : petit poisson.
prévenance : faculté de prévoir le temps, à ne pas confondre avec provenance.
repartie : réponse prompte, immédiate et pleine d'esprit.
luisant : lumineux.
récidiviste : personne qui a l'habitude de faire quelque chose, personne qui récidive.
anachronisme : action de placer erronément un événement dans une époque qui ne lui convient pas, qui n'est pas la sienne.
usant : qui épuise à force de continuer, fatiguant.
laconisme : manière de s'exprimer brièvement ou vaguement.
prétérition : action de déclarer qu'on ne parlera pas de quelque chose alors qu'on le fait.
targuer : se vanter.
tomber le masque : dire la vérité, dévoiler.
camisole : veste destinée à empêcher aux malades de s'agiter et de bouger.
rebond : action de passer d'une chose à l'autre.
platement : banalement, simplement.

overbooké : surchargé, plein, occupé.
conf-call : conférence téléphonique.
pitch : présentation ou démonstration.


Conseils de lecture dans le blog :



  • Six expressions pour comprendre les Parisiens
  • Beyrouth, vivre dans une ville trompe-l'œil


  • Alice Develey et la rédaction conseillent d'enrichir votre vocabulaire de néologismes made in Paris grâce au livre « Les mots qui manquent aux Parisiens » d'Amandine Péchiodat et Jean-Loup Chiflet, que vous pouvez acheter sur Amazon (nouveau ou d'occasion) à ce lien.

    Si cette parenthèse sur les expressions des Parisiens, vous a plu, moi, je vous conseille le livre « Les Parisiens sont pires que vous ne le croyez », où Louis-Bernard Robitaille, écrivain et journaliste québécois installé à Paris depuis plus de 25 ans, décrit le monde de cet homo parisianus et ses comportements et essaie d'expliquer pourquoi les habitants de Paname ont si mauvaise réputation. Le titre parle de lui-même. Si la curiosité a pris le dessus, vous pouvez acheter facilement ce bouquin sur Amazon à ce lien.




    J'espère que cet article vous a plu. Si vous avez aimé, n'hésitez pas à laisser un commentaire et à aimer ma page sur facebook.

    Continuez à étudier le français entre quat'z'yeux !

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